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Le boucher tente d'égorger sa femme partie à un baptême sans son autorisation

Un boucher a tente de tuer sa femme avec une machette, après l’avoir rouée de coups. Il reprochait à son épouse d'aller à un baptême sans son autorisation.

Il reproche ) sa femme d’être sortie sans sa permission

Les faits ont eu lieu à Ndiaganiao. Au début du mois de septembre 2025, après avoir terminé ses tâches ménagères, M.Y. N. s’était rendue, en compagnie d’autres femmes du village, au baptême d’une voisine. La cérémonie terminée, elle regagne le domicile conjugal après la prière du crépuscule. Alors qu’elle s’affaire dans la cuisine pour servir le repas du soir à la belle-famille, son mari de boucher surgit brusquement et se jette sur elle. Il lui reproche d’être sortie sans sa permission.

Il la menace de mort, l'épouse quitte le domicile conjugal

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Accusation que la jeune femme réfute avec vigueur. Elle affirme, témoins à l’appui, avoir demandé l’autorisation à son mari en présence de sa belle-mère. Mais la discussion dégénère rapidement. Samba Faye, emporté par la colère, se met à la rouer de coups. Les voisins, alertés par les cris, interviennent in extremis pour arracher la victime des griffes de son époux furieux. Malgré les tentatives de médiation du voisinage, le boucher refuse de se calmer. Avant de regagner sa chambre, il menace sa femme de mort, si jamais les voisins osent s’interposer à nouveau. Terrifiée et consciente du tempérament violent de son mari qui, selon elle, ne manque jamais une occasion de la battre, M.Y. Ngom rassemble ses effets personnels et quitte discrètement la maison en pleine nuit, accompagnée de leurs deux enfants. Elle trouve refuge chez ses parents, à Klouck Wolof, localité située à treize kilomètres de Ndiaganiao.

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Le boucher arrêté, puis placé sous mandat de dépôt

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Un mois plus tard, voyant ses multiples démarches pour la faire revenir échouer, Samba Faye décide de mettre sa menace à exécution. En pleine nuit, relate L'OBS, vers 01H du matin, armé d’une machette, il enfourche sa moto «Jakarta» et prend la direction de Klouck Wolof. Arrivé sur place, il défonce violemment la porte principale de la maison familiale des Ngom et fait irruption dans la cour, où tout le monde dormait encore. Alors qu’il s’apprête à pénétrer dans la chambre de son épouse, il est intercepté par son beau-frère, M. Ngom. Une violente rixe éclate. Le boucher brandit sa machette et tente d’en asséner des coups à son adversaire, avant d’être maîtrisé par les autres hommes de la famille, alertés par le vacarme. Grièvement battu, Samba Faye finit par prendre la fuite, abandonnant sur place sa moto, son téléphone, ses chaussures et sa casquette. Au petit matin, son épouse porte plainte à la Brigade de gendarmerie de Ndiaganiao. Le boucher est arrêté, puis placé sous mandat de dépôt à la prison de Mbour.

Le boucher tente d'égorger sa femme partie à un baptême sans son autorisation

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Il écope d'une condamnation de six mois de prison assortis du sursis

Hier, mardi, à la barre du Tribunal de grande instance de Mbour, Samba Faye a tenté, dans un premier temps, de nier les faits, avant de reconnaître partiellement les accusations. Il soutient n’avoir fait que gifler son épouse, partie, selon lui, à un baptême sans autorisation. Mais les témoignages concordants de la belle-famille et les preuves matérielles accablent le prévenu. M.Y. Ngom, qui ne réclame ni dommages ni intérêts, a néanmoins introduit une demande de divorce. Face au tribunal, le boucher s’est confondu en excuses, disant avoir agi sous l’effet de la colère. Au terme des débats, le tribunal l’a reconnu coupable de coups et blessures volontaires et de menaces de mort, le condamnant à six mois de prison assortis du sursis.

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