Après des mois de discussions entre les membres de l'Association non-opérateurs, comprenant Petrosen (10%) et Kosmos (30%), et l'opérateur historique BP (60%), un communiqué de Petrosen a annoncé la renonciation totale de BP à ses droits et obligations sur le bloc COP. Cette décision s'accompagne d'un transfert du rôle d'opérateur à Kosmos, avec un partage des intérêts entre Petrosen et Kosmos.
Invitée du groupe Emedia lors d'une émission consacrée aux candidats à la prochaine élection présidentielle, Aïda Mbodj a exprimé sa préoccupation quant à la gestion des ressources du pays. Elle a souligné son engagement en faveur d'une gouvernance qui implique davantage les acteurs locaux. « Avec moi, j'amène l'État vers le terroir. Le Sénégal ne peut émerger qu'à partir des terroirs », a-t-elle déclaré.
Aïda Mbodj a vivement critiqué le processus actuel, dénonçant le fait que des individus puissent décider du sort des ressources nationales. Elle a insisté sur l'importance pour l'État de prendre en charge ces questions et de dénoncer les contrats qui pourraient compromettre les intérêts du pays. « On ne peut pas construire un Sénégal idéal et laisser des personnes décider pour nos ressources », a-t-elle martelé.
La femme politique a également exprimé son soutien à l'exploitation interne des ressources et a manifesté sa volonté de créer des lobbys nationaux pour défendre les intérêts du Sénégal face aux pressions internationales. « Le Sénégal, avec ses ressources naturelles, doit faire face aux lobbys internationaux pour faire valoir ses intérêts », a-t-elle déclaré, mettant l'accent sur la nécessité de mobiliser des ressources locales pour contrer les influences étrangères.