Pire, elles ont sensiblement participé à baisser la popularité déjà décroissante du président de la République depuis la dernière présidentielle en 2019.
Idrissa Seck arrivé deuxième après Sall en 2019, est aujourd’hui réduit à sa plus simple expression. Si son « quota » de ministres est maintenu dans le gouvernement, c’est juste pour des calculs et surtout pour éviter des frustrations.
L’autre tout-nouveau- transhumant Bamba Fall a essuyé une spectaculaire défaite à la Médina alors qu’il a été le maître incontesté de cette localité depuis plus d’une dizaine d’années.
Le serpent du « gros poisson » des Parcelles assainies Moussa Sy l’a « mordu ». On peut en citer d’autres hommes politiques qui n’ont rien apporté au régime apériste qu’ils ont pris en marche.
Il y a certes les soutiens futiles mais Macky doit aussi s’interroger sur l’efficacité de sa stratégie d’affaiblissement de tous ceux qui lui font face. A trop chercher à rester seul en piste, il court le risque de se retrouver hors piste.
Au mauvais moment. Le régime en place a fourni tellement d'efforts pour embastiller, arrêter, emprisonner, juger. S'il revient aujourd’hui, avec autant d'enthousiasme, autant d’entrain, pour amnistier, réhabiliter, pardonner, il serait très pénible de chercher à comprendre de telles manœuvres. C'est l'une des spécificités d'un pays spécial, paradis de paradoxes.