C'est la justice sénégalaise qui est encore à l’épreuve. Elle est traumatisée, elle est malade, elle souffre. Ce que le « boss » veut Dame Justice le veut. Elle n'a pas le choix. Elle donne l’impression d'agir sur commande. Elle a les mains liées. Elle ne peut rien refuser au chef « suprême ». Elle est subordonnée. On lui dicte la conduite à tenir. On l'accuse de partialité. Elle assume. Elle semble se ficher éperdument de ce que l’on pense d’elle. Dame Justice souffre. Elle est défigurée, si moche. Elle perd de plus en plus son humanité. Elle sanctionne à tout-va. Elle emprisonne à tout-va. Elle se radicalise. Pour un oui, pour un non, elle se braque.
Une grosse interrogation a été posée par Aguibou Soumaré : « Avez vous donné récemment de l’argent à une personnalité politique française ? dans l’affirmative est ce un montant de 12 millions d’euros soit environ 7,9 milliards argent d’un pays catalogué Pays Pauvre Très Endetté. Surtout quand on sait que la haine et le rejet de l’autre, ont toujours été utilisés par le parti, comme véhicule d’une ascension politique ? »
Interrogations légitimes qui ne valaient pas une telle débauche d’énergie. Après un communiqué largement relayé était-il nécessaire d’en rajouter une couche avec cette convocation à la Sûreté Urbaine ? Des interrogations qui méritent des éclairages. Tant que les choses se font de façon clandestine, les citoyens continueront de s'interroger.
Pourquoi accorder une audience « officieuse » à une personnalité politique connue et reconnue ? Pourquoi cacher cette rencontre avec Marine Le Pen finalement dévoilée par le journal français Le Point ? La démocratie c’est la transparence sans ambages, sinon la porte à toutes les spéculations est grandement ouverte.