Pour l’homme politique, une élection inclusive est une nécessité au Sénégal. Barthélémy Dias décrit l’échiquier politique actuel où presque chaque parti ou coalition a déjà investi un candidat pour la présidentielle de février 2024. « Personne ne pourra remporter les élections au Sénégal au premier tour. Il y a moins d’un an, Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal avaient coalisé pour les législatives. Ces deux coalitions avaient, à peine, obtenu 51% des suffrages » a-t-il constaté.
Barthélémy Dias lance un appel à « tous les amis de la gauche » pour se retrouver d’ici peu pour échanger sur le Sénégal et l’avenir du Sénégal. Selon lui, « la candidature portée à travers la modeste personne de Khalifa Ababacar Sall est une candidature de principe, de valeur et d’avenir ». « On ne peut nommer le Sénégal sans parler de son passé et quand on parle du passé du Sénégal on est obligé de se référer aux réalisations du parti socialiste dans ce pays » a-t-il renchéri.
Pour beaucoup, le renoncement de Macky Sall à une nouvelle candidature est un soulagement : une annonce de candidature laissait craindre de nouvelles tensions. La décision du président Macky Sall vient apaiser – au moins pour le moment – un climat politique très crispé, après les violences meurtrières de début du mois de juin.
Pour beaucoup, le renoncement de Macky Sall à une nouvelle candidature est un soulagement : une annonce de candidature laissait craindre de nouvelles tensions. La décision du président Macky Sall vient apaiser – au moins pour le moment – un climat politique très crispé, après les violences meurtrières de début du mois de juin.
Du côté de l'opposition, l’incertitude concerne surtout le leader du Pastef, Ousmane Sonko, condamné à deux ans de prison ferme, mais toujours bloqué chez lui. Sera-t-il emmené en prison ? Quand ? Dimanche soir, l’opposant disait que s’il était arrêté, « l’arrêt de sa condamnation serait anéanti de plein droit ». En clair, il pourrait donc être rejugé, mais cela pourrait prendre du temps.
En l’état actuel des choses, sa participation à l’élection semble donc très compromise, d’autant qu’il a également été condamné à six mois avec sursis pour diffamation. Pour la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi, qui a tenu une conférence de presse ce mardi, la candidature d’Ousmane Sonko reste la priorité.