" Aujourd'hui on m'a renvoyé à ma couleur de peau, je suis né en France, je suis député français. C'est honteux et complètement honteux " a déclaré le député Carlos Bilongo devant les caméras après l'incident . Le parlementaire de la France Insoumise est revenu sur le « drame de l’immigration clandestine » en parlant d'un bateau de migrants qui serait bloqué dans la mer Méditerranée par les gardes côtes.
Au cours de son allocution, son collègue du rassemblement national le coupe en disant " Qu'il retourne en Afrique". Ses propos ont alors engendré un tollé dans la salle poussant la présidente de l'Assemblée nationale française, Yaël Braun-Pivet, a suspendre la séance de questions au gouvernement.
Une sanction décidée par le Bureau de l'Assemblée
Dans la soirée, l’entourage du président Emmanuel Macron a rapporté que ce dernier avait été « heurté par ces mots qui dans l’hémicycle comme hors de l’hémicycle sont intolérables. Soutien au parlementaire insulté », a précisé cette même source.
Des élus de gauche et de la majorité ont attribué l’interpellation au député RN Grégoire de Fournas. La sanction pour cet « événement grave » sera décidée lors du prochain bureau de l’Assemblée qui doit se tenir vendredi 4 novembre, a annoncé la présidente de l’Assemblée.
" Polémique Grossière "
« Ils ont compris que je parlais du député, ce qui est complètement faux. C’est dans notre programme d’arrêter les vagues migratoires », a réagi le député RN Grégoire de Fournas, arguant qu’il parlait des migrants évoqués par Carlos Martens Bilongo et non du député lui-même.
Marine Le Pen a défendu le député, dénonçant une polémique « grossière » des « adversaires » du RN. Il « évoquait les migrants transportés par les bateaux des ONG. La polémique créée par nos adversaires politiques est grossière et ne trompera pas les Français », a déclaré la présidente du groupe RN sur Twitter.