Le comité récompense la mise au point de modèles qui ont permis de prédire avec précision le réchauffement climatique. Syukuro Manabe, 90 ans, a par exemple démontré dans les années 1960 les principes physiques qui lient la quantité de CO2 dans l'atmosphère et la hausse des températures. Klaus Hasselmann a ensuite développé les premiers modèles climatiques dans les années 1970.
Ce Nobel récompense également l'Italien Giorgio Parisi. Lui a travaillé sur ce qu'on appelle la « théorie des systèmes complexes », c'est-à-dire comment des désordres - des fluctuations à l'échelle atomique - de l'infiniment petit ont des répercussions à l'échelle planétaire.
Des travaux très importants en matière climatique, mais qui ont également des implications en biologie, en neuroscience ou même en informatique.