« La reconquête de Kidal symbolise la souveraineté retrouvée du Mali sur l’ensemble de son territoire », salue l’Adema. Le plus vieux parti du pays « exhorte » même les autorités à « poursuivre leurs opérations » et « à désarmer sans condition toutes les entités non étatiques au Mali. »
La CNAS-Faso Here de Soumana Sako est « soulagée » par « l’entrée triomphale » de l’armée à Kidal et considère que les rebelles de « la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad) et ses alliés jihadistes portent l’entière responsabilité du sang versé. »
Le RPM, le parti de feu l’ex-président IBK, « félicite les autorités militaires » et « encourage les autorités de transition à s’investir davantage pour le retour de l’administration, des services sociaux de base ainsi que des réfugiés et des déplacés. » Le RPM « reste convaincu que seuls le dialogue et la réconciliation nationale » « pourraient créer les conditions d’une sortie de crise définitive. »
L’ARP de Tiéman Hubert Coulibaly « félicite » les forces maliennes, appelle les rebelles à « déposer les armes et à privilégier le dialogue. » « Puisse cette occasion marquer le début d’une paix et d’une réconciliation durable », souhaite le Parena de Tiébilé Dramé, qui « demande au gouvernement de transition de travailler pour le retour des réfugiés et de renouer le dialogue avec les parties prenantes. » Dès mercredi soir, Moussa Mara de Yelema, Ismaël Sacko du PSDA (Appel du 9-Février) et Housseini Amion Guindo de la Codem réagissaient à la prise de Kidal.