« Le glissement de terrain a enterré vivantes plus de 2 000 personnes et causé d'importantes destructions », a déclaré le centre national des catastrophes de Papouasie-Nouvelle-Guinée au bureau de l'ONU dans la capitale, Port Moresby.
Le représentant de l’agence onusienne présente sur place, l’Organisation internationale des migrations, indique pour sa part à notre correspondant à Sidney, Grégory Plesse, que la situation reste particulièrement dangereuse. Ses collègues « ont dû fuir les lieux où se trouvent les décombres », car « des rochers tombent sans arrêt et la terre continue à glisser ». Tout cela « fragilise les maisons environnantes », poursuit-il. Un ordre d’évacuation a été donné.
Papouasie Nouvelle Guinée
Plus de 1 200 personnes dans les villages exposés, eux aussi, au risque d’un nouveau glissement de terrain meurtrier, sont concernées. Policiers et militaires sont à pied d’œuvre pour les emmener en lieu sûr, tandis que des villageois creusent, parfois à mains nues, pour tenter de retrouver des survivants.
L’évacuation des populations s’avère d’autant plus compliquée que cette région du centre de l’archipel est très reculée, que les routes sont pour la plupart obstruées par des débris, et que les déplacements nocturnes sont empêchés par le contexte sécuritaire.
L'un des climats les plus humides du monde
Papouasie-Nouvelle-Guinée: plus de 2 000 personnes ensevelies dans le glissement de terrain
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) offre ce lundi son assistance au gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée. « Nous sommes prêts à aider le gouvernement à répondre aux besoins urgents en matière de santé », a indiqué le patron de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus sur le réseau social X. « Nos pensées vont à ceux qui ont tragiquement perdu des êtres chers », a-t-il ajouté.