Hélas, les militaires au pouvoir, n’ont pu rien faire huit mois après leur arrivée. Les armes qui crépitent à Ouagadougou viennent de leur rappeler que gérer un pays va au-delà de la témérité, du simple volontarisme et d'un nationalisme de mauvais aloi.
Le Burkina qui pensait retrouver le chemin du développement et de la démocratie après la chute de Blaise Compaoré, s’est heurté à la dure réalité d’un contexte régional dont le contrôle a complètement échappé au pouvoir démocratiquement mis sur place après les secousses qui ont suivi le départ de Compaoré.
C'est un État failli, détruit, humilié. La mort le lundi 26 septembre 2022, d’une centaine de militaires et civils illustre la décrépitude de la situation et montre l’échec de Damiba et d’une armée qui peine à jouer son rôle de défense du territoire faute de moyens et de motivation.
Une série noire qui accable des hommes et femmes intègres. Les différentes autorités respectives du Burkina Faso n’ont pas été à la hauteur. Damiba est une grosse déception.
En plus d’une incompétence notoire, il a osé faire revenir Blaise Compaoré le véritable assassin des espoirs de toute une nation. Un acte trop chargé symboliquement et inutile.