Un des plaignants, en l'occurrence Mouhamadou Lamine Mbengue était préoccupé par le sort d’un parent, placé sous mandat de dépôt à Kaolack pour trafic de chanvre indien. «C’est lui-même qui, depuis la prison, m’a demandé de voir Pape Ndiaye qui pouvait intervenir », a-t-il déclaré dans sa déposition, précisant avoir remis un million de Fcfa à Pape Ndiaye.
L'autre dépositaire de plainte, Ndèye Awa Ndir, qui cherchait à faire libérer son patron a été confrontée à Pape Ndiaye. Ce dernier persiste et déclare que les remises de fonds déchargées seraient des « prêts » reçus des plaignants. Ce que conteste Ndèye Awa et Mbengue qui affirment que le journaliste leur a dit de faire comme tel pour se « couvrir » en cas de souci puisqu’il connait bien les procédures de la Police.
Au-delà des décharges, les échanges Whatshapp entre Pape Ndiaye et Ndèye Awa constatés par un huissier, le 6 mai dernier, corsent l’accusation contre le journaliste.
Quid des échanges whatshapp?
- Ndèye Awa : « War Nga lindieuti sama dossier »
- Pape Ndiaye : « Inchallah Ndéya, Yangui ci biir ».
- Ndèye Awa : « Mane kagn delom khaliss bi rek wakh diekh. »
- Pape Ndiaye : « Tu veux qu’on annule toute la procédure en cours et que je réclame l’argent au gars pour restitution ? »
Ndèye Awa : « Il y a quelle procédure en cours, le délai c’était 2 semaines, max 1 mois maintenant on est à 4 mois ».
Interrogé sur ces échanges, Pape Ndiaye déclare que ces discussions n’ont rien à voir ses accusations.