Le Préfet de Dakar a ainsi motivé son interdiction pour certainement éviter d'éventuelles attaques de l’opposition. Le terme classique qu'on opposait aux « demandeurs » d'autorisation était celle de « menace trouble à l’ordre public ». Bref, il n’y aura pas de marche… autorisée. L’interdiction sera-t-elle violée ? Une autre date et un autre lieu seront-ils choisis ? En attendant de trouver des réponses à ces interrogations, le pouvoir continue de manœuvrer pour que les retentissements qui ont suivi la publication du rapport explosif soient anéantis.
C’est sans doute ce qui est à l’origine de la « fuite organisée » contre Aminata Touré qui s’engage pour que lumière faite sur nos fonds covidés. Mais ceux qui ont rendu publique la note confidentielle de l'IGE qui aurait épinglé Mimi alors présidente du CESE, sont sans doute conscients qu'ils sont en train de faire le procès de Macky et de la gouvernance sobre. Ce dossier, si c'est avéré, ne fait que confirmer l'assassinat -en temps de Covid- de nos ressources dévoilé par la Cour des comptes.
Il faut ajouter à cette absurdité une incohérence notoire. Pourquoi le président de la République qui aurait la note confidentielle a laissé Mimi diriger la liste BBY aux législatives ? Une manière de montrer que ceux qui sont avec seront protégés, ceux qui sont contre moi sont bannis.