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PAN libre, la démocratie toujours malheureuse [Opinion du Contributeur]

<em>« Pape Alé Niang est libre.&nbsp;Désormais, l’heure est à la seconde phase du combat : l’annulation des charges fantaisistes et politiques qui lui ont valu plus de 60 jours de captivité&nbsp;».</em>
Manifestation-de-la-Presse-au-Senegal-pour-la-libération-du-journaliste-Pape-Alé-Niang | Pulse
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La Coordination des Associations de Presse du Sénégal (CAP) se veut ainsi sans ambages. Une position logique et compréhensible si l’on sait que d’autres solutions, d’autres chemins existent bel et bien pour dans un pays normal. La prison est celle la plus radicale et la moins réfléchie. Avoir divulgué des informations « de nature à nuire à la défense nationale », avoir obtenu illégalement des documents administratifs et militaires et avoir diffusé des fausses nouvelles. Autant reproches sur le dos du confrère. Sans oublier les accusations selon lesquelles il aurait rendu publics des messages de la police et des sapeurs-pompiers avant la convocation d’Ousmane Sonko, le 3 novembre dernier.

Libre oui mais à moitié. Après une incarcération « en deux étapes », sa  liberté provisoire est assortie d’un contrôle judiciaire. Une épée de Damoclès sur sa tête. « La façon dont le Sénégal traite ses journalistes se reflète dans sa chute du 49e au 73e rang du classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières », constate le Syndicat national des journalistes CGT affilié à la Confédération générale du travail. Il est membre de la Fédération européenne des journalistes. Les blessures de la démocratique sénégalaise étaient connues. Elles sont aujourd’hui exposées dans le monde entier. 

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