À la tête de la FIFA depuis 2016, l'italo-suisse est le seul candidat en lice pour briguer un nouveau mandat à partir de 2023. « Aucune autre candidature n'a été soumise » par les fédérations membres avant le Congrès électif prévu à Kigali au Rwanda le 16 mars prochain, indique l'instance jeudi dans un communiqué, à trois jours de l'ouverture de la coupe du monde 2022.
Sauf immense surprise, Gianni Infantino, va encore briguer un nouveau mandat à la tête de l'instance en charge du Football dans le monde. Même s'il y'a des fédérations qui ont montré leur désaccord par rapport à la gestion d'Infantino.
La fédération allemande de Football ne votera pas pour Infantino
La fédération allemande de football (DFB) a néanmoins annoncé mercredi qu’elle ne le soutiendrait pas, et qu’elle aurait souhaité de sa part «une considération plus marquée pour les droits humains ainsi qu’un engagement plus important dans les questions humanitaires», selon son président Bernd Neuendorf, qui réclame par ailleurs un fonds d’indemnisation des ouvriers impliqués dans les chantiers du Mondial-2022.
Par ailleurs, pour convaincre les autres fédérations, Infantino pourra évoquer le gonflement constant des recettes de la Fifa, qui prévoit un chiffre d’affaires record de 7 milliards de dollars (6,3 milliards d’euros) sur le cycle de quatre ans s’achevant en 2022.
Il peine en revanche à mener à bien un certain nombre de chantiers annoncés pour réformer le football, depuis l’éphémère idée de Mondial biennal abandonnée en mars - jusqu’à son Mondial des clubs élargi à 24 clubs, qui n’a toujours pas vu le jour.