- Finance islamique, de quoi parle-t-on ?
A la découverte de la finance islamique
Si elle a été un secteur méconnu de la finance mondiale il y a encore quelque temps, la finance islamique est en plein essor ces dernières années. Dans cet article, Pulse partage avec vous ce qui fait la particularité de ce mécanisme de financement ainsi que sa place dans l’économie internationale.
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La finance islamique fait référence à l’ensemble des transactions et produits financiers conformes aux principes de la loi islamique. Elle implique l’interdiction de l’usure, de l’intérêt, de l’incertitude, de la spéculation, l’investissement dans des secteurs considérés comme illicites en Islam, tels que les paris sur les jeux, l’alcool, le tabac…
- La finance islamique en chiffres
Selon le ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique de la France, en 2019, la finance islamique représentait près de 2 400 milliards d’euros d’actifs à travers le monde. En plus, ce chiffre pourrait atteindre environ 3 100 milliards d'euros à l’horizon 2024, selon la même source.
- Compte bancaire
N'importe quelle personne physique ou morale a la possibilité de déposer des fonds sur un compte courant qui sont garantis par la banque islamique. Elles bénéficient de chéquiers gratuits, de services, de transferts de fonds, etc.
Concernant les cartes bancaires, vu qu’en finance islamique l’argent ne peut fructifier ex-nihilo, « Dès lors, si la carte bancaire entraîne d’autres frais que les frais de gestion, son utilisation est proscrite. Seules les cartes de retrait et les cartes ‘Prepaid’ sont proposées aux clients des banques islamiques », indique le site La Finance pour tous.
- Le prêt islamique
Si un client veut acquérir un bien, la banque lui achète ce bien et devient ainsi un co-investisseur. Le client va rembourser la somme sous forme de versements de loyers augmentés d’une marge bénéficiaire. Selon La Finance pour tous, cette marge ne s’apparente pas à un intérêt puisqu’elle correspond à la transformation d’un paiement de court terme en long terme, autorisée par la loi islamique. Jusqu’ici, il n’existe pas de différence significative entre l’octroi d’un prêt par une banque classique et une banque islamique.
Par ailleurs, si l’emprunteur ne peut pas rembourser son prêt, la banque ne peut facturer des pénalités de retard.
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