Un coup dur pour MarodiTv. Cette maison de production sénégalaise après le succès de la série "Impact" avait décidé de lancer une nouvelle série intitulée "Rebelles". Une production qui semble effleurer le conflit casamançais.
Mais le 8 septembre, la Direction de la cinématographie a envoyé à Marodi, une mise en demeure lui intimant l'ordre de retirer la bande annonce de cette série déjà mis en ligne et d'arrêter le tournage.
La Dic, les pertes financière, la réaction de Mass Ndour
Dans un interview accordé au journal l'OBS et repris par Seneweb, le directeur général de Marodi se prononce sur la mise en demeure de cet organe du ministère de la Culture.
Mass Ndour révèle que la Direction de la cinématographie a menacé de lui envoyer la Division des investigations criminelles ( DIC) s'il ne se plie pas à leur exigences. Pourtant le 16 mars dernier, Marodi avait adressé une demande d’autorisation à la direction de la cinématographie. Mais la demande a été rejetée quatre mois plus tard.
Marodi n'a pas tenu compte de ce rejet, puisqu'ils ont lancé le tournage et diffusé la bande annonce de la série.
Une grosse déception pour le public qui entendait impatiemment le premier épisode de "Rebelle" après que la bande annonce leur ait mis l'eau à la bouche.
Cette décision de la Direction de la Cinématographie ne sera pas sans conséquence. Dans un communiqué Marodi évoque en effet d’importantes pertes financières liées à la décision de l’autorité de tutelle.
Pourquoi "Rebelle" dérange
"Rebelle" est une série qui touche le conflit casamançaise. Déjà dans la bande annonce, Marodi met en avant un gouvernement qui fait face à de jeunes rebelles qui combattent pour l'indépendance de la Casamançaise.
«A la faveur d’un remaniement ministériel, présente un communiqué de Marodi, Moïse Adjodjena Badji est promu au poste très convoité de chef de cabinet du président de la République. Ce jeune dandy, insouciant et qui croque la vie à pleines dents, va vite se faire des ennemis et se retrouver ainsi au cœur d’un complot au plus haut sommet de l’Etat, dont le but est de créer l’instabilité en Casamance afin de servir des intérêts privés.».