Violence dans le Rap : le maire de New-York veut interdire la Drill

Né à Chicago autour de 2008, le style musical a conquis l'Angleterre et même la France.

Artiste Drill masqué pour éviter de se faire reconnaitre par la justice

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Après Londres, c’est New York qui s’y colle, le maire de la ville Eric Adams souhaite faire interdire la drill, notamment ses clips sur les réseaux sociaux. Une mesure déjà prise dès 2018 en Angleterre, où les rappeurs s'adonnaient à des paroles sombres voire insultantes, se vanter de crimes commis ou même se moquer des proches morts de leurs ennemis.

New York est le nouveau bastion de la Drill, genre musicale originaire de Chicago qui a su voyager jusqu'à Londres et s'installer sérieusement dans la ville qui a vu naitre le rap. La "Drill", ce genre musical déjà à l'appellation très violente qui signifie perforer ou trouer a connu une popularité exponentielle ces deux dernières années surtout avec l'exposition du défunt rappeur Pop Smoke assassiné fin 2019.

Lors d’une élocution le 11 février dernier, le maire de New York, Eric Adams s’est exprimé sur le courant musical de la drill relançant au passage cette question, la drill incite-t-elle à la violence ?

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La drill, s’accompagne de toute une identité visuelle liée aux armes, particulièrement blanches en Angleterre. Là-bas, certains rappeurs apparaissent même masqués dans leurs clips. La raison est que la justice anglaise se réserve le droit de présenter des vidéos YouTube comme preuve en cas de procès.

Dans un contexte de recrudescence de la violence des gangs à New York (récemment les rappeurs de 18 et 22 ans Chii Wvttz et Tdott Woo (proche de Pop Smoke). Pourtant, le maire Eric Adams ne “savait pas ce qu’était la drill” avant que son fils lui envoie “quelques vidéos” il y a peu de temps jusqu'à organiser hier une réunion avec les stars de la drill New Yorkaise comme Fivio Foreign et certains rappeurs de l'ancienne génération telle que Maino afin de trouver un consensus.

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