Le 5 septembre 2015 demeure gravé dans la mémoire collective en raison de l'accident aérien impliquant un vol de Sénégalair. En cette funeste journée, sept vies furent tragiquement perdues lorsque l'aéronef, ayant quitté Ouagadougou, Burkina Faso, à 16h36, et censé atterrir à Dakar à 18h30, s'éclipsa des écrans radar. Parmi les passagers figuraient un médecin, deux infirmiers sénégalais, Yahya Diop, Cheikh Tidiane Niang, et Youssoupha Diédhiou, ainsi qu'une patiente d'origine française nommée Céline Pirat.
Le procès du crash d'un avion de Sénégalair au large de Dakar en 2015, ayant causé sept morts en raison d'une défaillance technique, a été renvoyé au 28 décembre prochain.
Lire Aussi
Les investigations menées à la suite de cette catastrophe aérienne dévoilèrent que la tragédie avait pour origine une défaillance technique de l'appareil.
Huit années s'écoulèrent avant que cette sinistre affaire ne fût soumise à l'attention de la deuxième chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Dakar. À l'issue de cette audience, rapportée par le quotidien Le Soleil, le procès a été ajourné, en vue de la comparution de témoins, au 28 décembre prochain.
La procédure judiciaire concerne la mise en accusation de cinq individus, à savoir Magaye Maram Ndao, alors directeur général de l'Agence nationale de l'aviation civile et de la météorologie (Anacim), Mohamed Mansour Sy, l'ancien directeur des Transports aériens de l'Anacim, El Hadji Mactar Daff, inspecteur Navigabilité, Mamadou Sy, chef du département Navigation, ainsi que le contrôleur Jacob Lèye. Tous font l'objet d'accusations pour homicide involontaire et, malgré leur inculpation, jouissent de la liberté provisoire.