Une série d'incendies criminels a visé quatre écoles maternelles et primaires dans la ville de Charleroi. Les auteurs de ces incidents sont des individus manifestement opposés à un cours d'éducation sexuelle récemment adopté par décret.
Belgique : des opposants à un cours d'éducation sexuelle incendient des écoles
Des écoles en Belgique francophone ont été prises pour cibles par des opposants à un cours d'éducation sexuelle.
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Les attaques ont eu lieu dans la nuit, et les enquêteurs ont rapidement découvert des inscriptions hostiles, notamment « No Evras » (Education la vie relationnelle, affective et sexuelle), dans les écoles prises pour cibles. Les écoles visées étaient toutes des établissements de niveau maternel et primaire.
Mercredi, la justice belge a ouvert une enquête pour « incendies criminels ». Vincent Fiasse, procureur de Charleroi, a confirmé ces actes de vandalisme et dirige l'enquête.
Le programme d'éducation sexuelle, qui est devenu officiellement obligatoire à la rentrée scolaire, a déclenché une controverse majeure en Belgique francophone. Sur les réseaux sociaux, des critiques virulentes ont émergé, et des appels à manifester ont été lancés, principalement par des groupes ultra-conservateurs, incluant des associations islamiques et Civitas, un mouvement catholique.
De son côté, Caroline Désir, la ministre francophone de l’Éducation, a dénoncé « une campagne de désinformation » visant à « attiser la suspicion » et « faire peur aux parents ».
« On ne va évidemment pas encourager une hyper-sexualisation chez les jeunes ni susciter une orientation sexuelle ou une identité de genre. J’ai lu qu’on allait apprendre aux enfants à se masturber, c’est complètement inadmissible de faire peur aux parents sur ce sujet », a déclaré Mme Désir à RTBF.
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