Des « sanctions progressives » de la CEDEAO contre la Guinée

Des « sanctions progressives » vont viser la Guinée. L’annonce a été faite jeudi par la CEDEAO.

Conakry

Les dirigeants des États ouest-africains regroupés au sein de la CEDEAO (Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest) ont annoncé jeudi 22 septembre 2022 des « sanctions progressives » contre la junte guinéenne, arrivée au pouvoir par un Coup d’État.

Cette annonce a été faite en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, lors d'un sommet à huis clos à New York. Selon le document faisant le compte rendu de cette réunion de chefs d'État, « Il a été arrêté la prise de sanctions progressives sur des individus et contre la junte guinéenne. […] Très rapidement, le président en exercice de la CEDEAO (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) et le président de la commission de la CEDEAO vont établir une liste des personnes à sanctionner et, de manière graduelle, appliquer ces sanctions ».

Il faut noter que cette annonce est loin d’être une surprise. En effet, le président en exercice de la CEDEAO, le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embalo, avait annoncé mercredi dernier de lourdes sanctions, si la junte persistait à vouloir se maintenir au pouvoir pour une période de trois ans.

Par ailleurs, les leaders des États ouest-africains ont également condamné l'arrestation des 46 militaires ivoiriens détenus au Mali. « Mardi (27 septembre, NDLR), la CEDEAO dépêchera au Mali les présidents du Ghana, du Togo et du Sénégal pour obtenir leur libération », ont-ils annoncé.

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Pour rappel, le 10 juillet dernier, le Gouvernement de la Transition du Mali avait annoncé l'arrestation de 49 militaires ivoiriens à Bamako, dont une trentaine appartenant aux forces spéciales. Il s’en est suivi la libération de trois soldats ivoiriens le 3 septembre après 54 jours de détention.

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