Pulse logo
Pulse Region

L'Afrique perd quatre millions d'hectares de forêts par an [FAO]

<strong>Jusqu'à 65% des terres productives en Afrique sont dégradées et environ 45% sont touchées par la désertification.</strong>
Jusqu'à 65% des terres productives en Afrique sont dégradées
Jusqu'à 65% des terres productives en Afrique sont dégradées

65% des terres productives sont dégradés en Afrique avec quatre millions d’hectares de forêts perdus chaque année, selon un rapport d’étude de la Fao publié mercredi 29 septembre. Ce qui représente 3% du Pib du continent.

« La perte nette de forêts continue d’augmenter en Afrique, avec quatre millions d’hectares de forêts qui disparaissent chaque année», révèle cette nouvelle étude. Selon le rapport lancé hier, sur l’état de la restauration des forêts et des paysages en Afrique, les zones arides d’Afrique sont très vulnérables au changement climatique et leur restauration est une priorité pour l’adaptation et la mise en place de systèmes alimentaires résilients et durables.

La conversion et le défrichement des forêts, la surexploitation des ressources naturelles, l’urbanisation, la sécheresse sont entre autres, les facteurs de cette dégradation des terres et forêts.

Pour améliorer les terres et les forêts, l’étude recommande aux pays africains et à leurs partenaires de continuer à intensifier leurs efforts de restauration des forêts et des paysages en tant que solution viable au changement climatique et mieux construire en réponse au Covid-19, tout en protégeant leur capital naturel.

Le rapport de la Fao se veut une situation de référence importante pour évaluer les progrès nécessaires et urgents au cours de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030.

En effet, l‘Afrique compte un milliard d’hectares de terres arides, dont 393 millions d’hectares devant être restaurés dans les zones de la Grande muraille verte africaine, y compris 33 millions d’hectares à restaurer en Afrique du Nord, 162 millions d’hectares dans les pays du Sahara-Sahel et 198 millions d’hectares dans les pays du Kalahari-Namib.

«On estime que l’Afrique compte 132 millions d’hectares supplémentaires de terres cultivées dégradées, combinés au changement climatique, cela accroît la vulnérabilité de millions de personnes», déplore l’étude.

Selon la même source, jusqu'à 65% des terres productives en Afrique sont dégradées et environ 45% sont touchées par la désertification.

Prochain Article