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La France n'a jamais caché son opposition aux putschistes qui ont eu raison d’Ibrahima Boubacar Keïta. Ceux-ci n’ont pas aussi hésité à se débarrasser de Bah Ndaw l’ancien président de la transition qui s’était montré très mou devant Emmanuel Macron qui donne l’impression de quelqu’un qui voulait continuer à régenter son «pré-carré ».
En qualifiant d’irresponsables les autorités maliennes, Jean Yves le Drian cache difficilement une certaine impuissance face à une détermination encouragée par des populations mobilisées à plusieurs reprises pour soutenir leurs gouvernants.
Et ce peuple là même s’il ne s’est pas exprimé dans les urnes en faveur des militaires, n’a pas tort. Le peuple n’à d'ailleurs jamais tort. Faudrait-il donc analyseur avec rigueur les raisons de cet engouement pour une armée qui s'est emparée d’un pouvoir des mains d’un président élu et réélu.
C’est certainement cette légitimité doublée d’une grande popularité qui est à l’origine de certains actes spectaculaires comme cette invitation faite à l’Ambassadeur de la France de quitter le territoire malien dans les 72 heures.
L’histoire du trafic de passeports diplomatiques, toujours vive au Sénégal: Le député Boubacar Biaye placé sous mandat de dépôt par le juge du deuxième cabinet. Mauvaise nouvelle pour lui et sa famille. Bonne nouvelle pour le Sénégal, son image et sa notoriété.
Qu’on creuse, creuse, creuse encore. Pas de demie mesure. Tous les fautifs doivent être sanctionnés.