Selon la robe noire : « Nous demandons (...) au vu de la violation des droits politiques, que l'État du Niger soit condamné au rétablissement immédiat de l'ordre constitutionnel par la remise du pouvoir au président Bazoum qui doit continuer de l'exercer jusqu'à la fin de son mandat le 2 avril 2026 ».
Niger : le président Bazoum contre-attaque !
Après avoir été renversé par un coup d'État le 26 juillet, l'ancien président du Niger, Mohamed Bazoum, demeure sous surveillance. Il s'est tourné vers la Cour de justice de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour rétablir l'ordre constitutionnel et obtenir sa libération. Son avocat sénégalais, Seydou Diagne, a annoncé cette démarche.
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La requête, déposée le 18 septembre devant la Cour de justice de la CEDEAO, met en avant l’« arrestation arbitraire » et la « violation de la liberté d'aller et venir » du président déchu Mohamed Bazoum, de sa femme Haziza et de son fils Salem, tous trois détenus au palais présidentiel.
Maître Diagne a souligné que ses « clients sont victimes de graves et intolérables violations des droits de l'homme. Ils ont le droit de saisir les juridictions compétentes. Ça ne peut pas aggraver leur situation, c'est un motif d'espoir que justice leur soit rendue ».
L’avocat va plus loin : « Le général Tiani (le chef de la junte, NDLR) n’est pas habilité par la loi nigérienne pour procéder à des arrestations. Il a été nommé par décret depuis 2011 pour assurer la sécurité du président ».
La « communauté internationale » surveille de près l'évolution de cette affaire qui pourrait influencer le destin du pays et la configuration géopolitique de l’Afrique de l'Ouest.
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