Le nom du commissaire Sangharé avait détonné dans la presse et sur les réseaux sociaux suite à un accrochage avec le pharmacien Cheikhouna Gaye, en service à l'officine Fadilou Mbacké sise de la Patte d’oie. La brouille est partie du refus de ce dernier de livrer au policier, un médicament strictement vendu sous ordonnance. Ce dont le commissaire ne disposait pas. Il s'en est suivi un échange houleux puis une empoignade, avant que l'officier de police n'appelle du renfort et fasse coffrer le pharmacien récalcitrant.
Retour en grâces de l'ex-commissaire des Parcelles Assainies qui essuyait des critiques acerbes, en août 2019, pour avoir martyrisé un pharmacien qui avait refusé de lui fournir un médicament alors qu'il n'avait pas présenté d'ordonnance.
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Suite à cela, l'homme de loi avait été vivement critiqué pour avoir excessivement usé de son pouvoir et fait arrêter injustement son vis-à-vis. Les faits remontent à août 2019. La hiérarchie policière avait réagi en envoyant Sangharé, alors en service au commissariat des Parcelles Assainies, à la Sûreté urbaine. C'était plus une promotion qu'une sanction !
Près de deux ans après cet incident, Sangharé qui dirige la Sûreté urbaine, n'est autre que celui qui a levé le lièvre sur une rocambolesque affaire de trafic de médicaments contrefaits et mis la main sur plusieurs tonnes de faux remèdes, d'une valeur estimée à plusieurs milliards de francs CFA. Ironie du sort ! Les membres de l’Ordre national des pharmaciens qui l’avaient lynché à l’époque, l’ont vivement félicité pour cette belle opération, a révélé le Témoin.