« Cheikh Yérim Seck a rédigé son chapitre 5, sous la dictée honteuse de Norland Suzor et de Hiba Sabbagh, l’ancien administrateur général du CES. Deux personnes qui ont été évincées du contrôle de CES par leur coactionnaire, un étranger comme eux, qui détient la majorité des voix dans la société holding suédoise qui possède 94,89 % de CES. En outre, le CES détient des e-mails de Norland Suzor qui sont in extenso dans le livre ! Selon le communiqué de presse, il est tout à fait incompréhensible et suspect que le journaliste ait cité servilement les écrits de Norland Suzor, au mépris des règles élémentaires de l’éthique, qui exigent le respect du contradictoire et un minimum d’effort pour vérifier ses déclarations.
Les faits suivants auraient pu inspirer une certaine retenue à sa cabale insensée et suspecte : le même actionnaire qui a évincé Norland Suzor et Hiba Sabbagh du contrôle de CES, qu’ils conduisaient à la faillite, a poursuivi Norland Suzor pendant plusieurs années pour corruption devant le tribunal d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Londres, pour des faits liés à sa gestion de la centrale électrique de Sendou. Norland Suzor, nous lisons, n’a peut-être pas voulu inclure ceci dans sa dictée…. Il n’a pas non plus voulu mentionner que les banques de développement, qui ont financé le projet de centrale électrique, ont commandé un audit de ses pratiques de gestion des fonds qu’elles ont injectés dans le CES….
Après avoir mis CES et la centrale de Sendou dans le pétrin, en raison de la mauvaise gestion et du détournement de ses actifs, grâce, entre autres, à une nébuleuse de complices impliqués dans les politiques d’approvisionnement en charbon et de réassurance de la centrale, le couple Norland Suzor/Hiba Sabbagh a cru bon d’échafauder la théorie désespérée suivante, L’échec de la centrale, qui ne peut fonctionner normalement depuis plus de 12 ans, est dû à une complicité entre l’Etat du Sénégal, les bailleurs de fonds et la Senelec, pour justifier une stratégie (ou une absence de stratégie) qui revient à exiger des sommes colossales de l’Etat et de la Senelec. Ainsi, pour tenter de sauver CES de la faillite, ils ont engagé une procédure d’arbitrage international en mars 2021, réclamant 77 milliards de francs CFA à l’État et à la Senelec.
La source rappelle que le redressement judiciaire auquel a procédé le Directeur général Malick Seck, en collaboration avec les organes de la procédure, la Senelec et les donateurs, a permis au CES de sortir de l’impasse. En effet, un concordat a été approuvé par le tribunal de commerce de Dakar en février 2022 et CES a ainsi repris ses activités normales en fournissant de l’électricité à Senelec à un coût moindre, grâce à l’utilisation du charbon, désormais acheté en dessous de l’indice Argus contractuel.
Ainsi, en décembre 2022, 14 ans après la signature du contrat d’achat d’énergie en 2008, la CES, grâce à la bonne gouvernance mise en place après des années d’erreurs et de combines du couple Suzor/Sabbagh, a pu effectuer le premier remboursement à ses créanciers, dont plusieurs banques de développement.
Ailleurs, il est révélé que l’accusation dont il est question n’est rien d’autre que le résultat quasi mécanique d’une plainte que Norland Suzor, en collusion avec Hibba Sabbagh, a déposée contre le directeur de CES, dans le seul but de déstabiliser, en calculant que la seule existence de la plainte pourrait discréditer Malick Seck aux yeux des créanciers et partenaires de CES. Malheureusement pour eux, personne n’ignore qu’un acte d’accusation basé uniquement sur les éléments non contradictoires d’une plainte ouvre simplement la phase d’enquête. Et ceci, qui est en cours, mettra en évidence que le couple Suzor/Sabbagh a simplement commis une plainte calomnieuse, qui sera sévèrement sanctionnée le moment venu.
Aujourd’hui, plus personne du projet Sendou n’accorde la moindre crédibilité aux divagations amères et stériles du couple Suzor/Sabbagh. Il est regrettable qu’ils aient trouvé Cheikh Yerim Seck sur leur chemin de destruction et qu’ils aient réussi à le manipuler depuis leur lieu de refuge au Luxembourg pour répandre la calomnie au grand public.
Hiba Sabbagh et Norland Suzor se sont déchaînés contre le CES et son directeur général à partir du moment où ces derniers ont commencé à mettre de l’ordre dans leurs affaires, en mettant fin à leurs combines avec le fournisseur de charbon complice, qui bénéficiait d’un contrat exorbitant de 25 ans, excluant tout contrôle sérieux et toute concurrence…
La Compagnie d’Electricité du Sénégal SA et son Directeur Général réservent évidemment tous leurs droits quant à ces attaques scandaleuses et sans fondement ».