Air Sénégal et Macquarie, firme mondiale spécialisée dans le financement de contrats d’acquisition d’avions, ont signé, à Dubaï, un protocole de livraison de 5 appareils A220 commandés chez Airbus. Les premières livraisons sont prévues en 2023.
Air Sénégal et Macquarie, firme mondiale spécialisée dans le financement de contrats d’acquisition d’avions, ont signé, à Dubaï, un protocole de livraison de 5 appareils A220 commandés chez Airbus. Les premières livraisons sont prévues en 2023.
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Avec l’augmentation des classes à revenu intermédiaire, le mode aérien commence progressivement à intégrer les habitudes de transport des populations africaines. Certaines compagnies, anticipant d’éventuels problèmes de capacités, s’activent à étoffer leur flotte pour contenir la demande. Trois compagnies aériennes africaines ont signé des accords pour la commande d’un nombre cumulé de 19 avions, en marge de l’Exposition universelle de Dubaï dans les Emirats arabes unis, apprend-on de sources médiatiques concordantes. Les commandes ont été enregistrées aux noms des compagnies Air Tanzania, Ibom Air du Nigeria et Air Sénégal.
Le Directeur général d’Air Sénégal, Ibrahima Kane et John Wilingham, directeur général de Macquarie, firme mondiale spécialisée dans le financement de contrats d’acquisition d’avions, ont signé un protocole de livraison de 5 appareils A220 commandés chez Airbus.
La signature du contrat, qui a eu lieu à l’occasion du Dubai Air Show, le salon aéronautique bisannuel de Dubaï, ‘’va permettre au pavillon national de renforcer progressivement sa flotte et ses capacités de trafic, conformément à ses orientations et son business plan’’.
Les premières livraisons sont attendues en 2023. Air Sénégal, ‘’déterminée à jouer pleinement son rôle dans l’industrie du transport aérien africain (…), est résolument engagée sur la voie du futur’’. Le texte souligne que ‘’le transporteur se donne les moyens de son ambition et vise l’avenir avec sérénité, d’où son choix de l’A220 comme futur avion de référence’’. ‘’Doté d’un grand confort, cet appareil à la fois robuste et raffiné, offre les mêmes commodités qu’un avion long-courrier par ses larges sièges, sa cabine spacieuse et ses immenses coffres à bagages’’.
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Actuellement sur le continent, le transport aérien connaît un essor remarquable, avec une croissance de la demande du trafic passager estimée à 5,4 % par an, d’après certains experts. Une croissance qui fait dire au géant américain Boeing, dans son rapport d’étude CMO (Commercial Market Outlook) 2021, publié le jeudi 21 octobre, que les compagnies aériennes du continent devront acquérir 1 030 nouveaux aéronefs au cours des deux prochaines décennies.
Ce carnet de commandes devrait coûter aux transporteurs aériens africains la bagatelle de 160 milliards $, sans compter les services après-vente (fabrication et réparation) évalués à 235 milliards $.
