Les décès liés à la Covid-19 aussi. Le nombre de malades sous traitement a connu une baisse substantielle. Des chiffres qui apaisent en ces temps de spleen. Nous allons manifestement vers l'extinction de la maladie chez nous, au moment où ailleurs en Europe et dans d'autres parties du globe, elle continue de faire des ravages qui obligent à un retour des mesures restrictives. Le traumatisme lié à cette pandémie est présent et pressant là bas. Ici, on croise les doigts. On semble tourner une page qui y a été moins macabre qu'ailleurs. Même si l'Afrique a été durement affectée. L'Afrique du Sud a vu naître une autre souche. Ce qui anéantit davantage un système sanitaire passable. Partout, l'économie est chancelante. Chez nous, la Covid-19 n'a pas encore fini de faire des ravages. Elle avait déjà tué une économie qui était en agonie avant son arrivée. C'est pourquoi, il nous est interdit de dormir sur nos lauriers. Le mal impitoyable peut attaquer à nouveau. A tout moment.
Les nouveaux cas de coronavirus se raréfient depuis plus d'un mois au Sénégal.
Le convoi de l’armée française d’environ 90 véhicules, bloqué depuis plus d’une semaine en territoire burkinabé a finalement continué sa progression vers le Niger. Ouf de soulagement. Une petite victoire qui laisse entière une grosse histoire. La frayeur est toujours palpable. Le ministre des Affaires étrangères Alpha Barry a beau appeler les Burkinabés à "ne pas se tromper d'ennemi", que la France intervient "à nos côtés lorsque ses moyens le permettent", que la menace est beaucoup plus intérieure, que « la lutte contre le terrorisme est d'abord une lutte pour le Burkina Faso", mais
Il sera très difficile de contenir le trop-plein de frustrations et ce rejet de l'Hexagone. D'autres actes retentissants seront sans doute encore posés. Plus dur que le blocage d'un convoi militaire.
Au Sénégal, on continue de disserter sur le retour de la "primature". Le mot est de Senghor. Décidément, ici, on ne fait jamais les choses comme les autres.