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Les syndicats d’enseignants regroupés autour du G7 ont rencontré samedi, une troisième fois, le gouvernement pour trouver un accord afin de mettre un terme à la crise scolaire qui empêche les élèves de faire régulièrement cours depuis plusieurs mois.
Au cours des négociations d’hier, les syndicalistes ont enregistré plusieurs propositions sans impôts du ministre du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo. Avec un délai d’exécution à partir de juillet 2022 pour la moitié et juillet 2023 pour la deuxième tranche.
Les points d’accord à appliquer portent notamment sur le relèvement du montant de plusieurs indemnités (logement, indemnité d’enseignement ou de contrôle et d’encadrement).
Pour les PES (Professeur d’enseignement secondaire) : 250.000 fcfa; les PEM (Professeur d’enseignement moyen) 225.000 fcfa; les PCEMG (Professeur de collège d’enseignant moyen général) : 200.000 fcfa; les IA (Instituteur adjoint): 90.000 fcfa; les I ET METP : 175.000 fcfa.
Ce qui n'a toutefois pas totalement convaincu les syndicats d'enseignants. Car, en attendant la prochaine rencontre, ils ont décidé de maintenir leur mot d’ordre de grève.
L'objectif premier des enseignants dans cette grève est d'amener le gouvernement à appliquer le protocole d’accords signé en 2018 avec les syndicats d’enseignants