Idrissa Seck a finalement décidé d'intervenir dans le débat sur le port du voile, sujet aussi inflammable que récurrent, relancé par le Premier ministre, qui a souligné fermement que le gouvernement n’acceptera plus l'interdiction du port du voile dans les écoles, invoquant la Constitution.
Alors que le débat sur le port du voile resurgit au Sénégal, Idrissa Seck à invité tout le monde, les acteurs politiques, les acteurs de la société civile et l’ensemble des citoyens à garder à l'esprit que, le peuple sénégalais, c’est un peuple pluriel, mais uni.
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Le président du Parti Rewmi, a réagi avec une déclaration appelant à l’unité nationale.
Il affirme : « le peuple sénégalais est un peuple pluriel et uni. Pluriel dans ses confréries, dans ses ethnies, dans ses esprits politiques. Je voudrais inviter tout le monde, les acteurs politiques, les acteurs de la société civile et l’ensemble des citoyens à garder à l’esprit que le peuple sénégalais est pluriel, mais uni ».
Il poursuit en insistant sur le rôle primordial de l’État : « le premier devoir de l’État est d’organiser l’unité de la Nation et de rassembler autour d’une seule préoccupation : abréger les souffrances des populations, abandonner les intérêts personnels au service du peuple ».
Dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre Ousmane Sonko, l'Abbé André Latyr Ndiaye, membre du clergé catholique, a exprimé son avis sur les déclarations du premier ministre concernant le port du voile dans les établissements scolaires sénégalais.
Le religieux a critiqué le ton de menace perçu dans les propos de Ousmane Sonko et a relevé l'importance de la politesse et du respect dans le discours politique, surtout lorsqu'il s'agit de dialoguer avec des institutions.