Présidentielle : ce passif qui pèse sur Amadou Bâ

¨Par Mame Gor Gom

Macky Sall et son Premier ministre Amadou Bâ

Le Premier ministre assis derrière un guide religieux dans un salon rempli de monde à Louga.

Il est dans l’obligation d'écouter le discours de Serigne Ibrahim fils de Serigne Sam Mbaye connu pour sa grande érudition. Amadou Ba a été bien servi à Keur Mame cheikh Mbaye. Un cours magistral, une analyse froide de la situation du pays marquée par des manques de toutes sortes.

Le chef religieux a pointé du doigt les souffrances que vivent au quotidien les populations. L’émigration clandestine avec son lot de drames, de morts quotidiens, de désespoir a été évoquée avec gravité.

Et c’est pour demander au chef du gouvernement d’avoir de la compassion pour ces jeunes qui empruntent des pirogues de fortune vers un Eldorado problématique, incertain. Des drames qui se banalisent tellement ils sont massifs, tellement ils occupent les discussions, animent la chronique.

Serigne Ibrahima a mis l’accent sur les difficultés de la vie au Sénégal, sur la cherté de cette vie qui se singularise par des hausses tous azimuts. Il est conscient des souffrances qui hantent de nombreux Sénégalais sans ressources ou aux ressources faibles obligés de se débrouiller pour vivre convenablement au moment où des gouvernants sans vergogne étalent leurs richesses au grand jour

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Amadou Ba qui n’était pas à l’aise, se rend de plus en plus compte qu’il est fastidieux d’avoir comme mentor un président sortant au lourd passif même si son bilan matériel est défendable. Peut-être, Ba est-il conscient qu’il est un candidat par défaut.

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