Sénégal : Ousmane Sonko hospitalisé, son état de santé devient inquiétant

Interné dans une clinique dakaroise depuis hier jeudi 15 mars 2023, le leader du Pastef ne peut plus recevoir de visite, son état de santé se serait dégradé au point de probablement nécessiter une évacuation hors du pays.

Ousmane-Sonko-hospitalisé,-son-état-de-santé-devient-inquiétant

Ousmane Sonko s'est plaint de vertiges, douleurs abdominales et de difficultés respiratoires, après avoir fait un malaise lors de son procès contre Mame Mbaye Niang, jeudi, au Tribunal de Dakar. Son état ne s'est pas amélioré et il a été transporté tard dans la soirée dans une clinique de Dakar où il a bénéficié de soins. Le leader du Pastef n'irait toujours pas mieux aux dernières nouvelles, son état de santé se serait détérioré au point de nécessiter, probablement, une évacuation sanitaire hors du pays dans les prochaines 72 heures. Selon nos confrères de Senegal7, qui ont donné l'information, son médecin a, pour l'heure, bloqué toutes les visites, même de ses proches.

L'un de ses avocats, Me Ciré Clédor Ly, qui était à ses côtés au Tribunal, est dans un état plus grave et son évacuation en France serait en gestation. Sur sa page Facebook, El Malick Ndiaye, un des responsables du Pastef a déclaré qu'« un individu habillé en uniforme de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) » aurait aspergé Sonko « d’une substance inconnue », ce qui serait à l'origine de son malaise.

Le 15 mars, Ousmane Sonko comparaissait au tribunal après une plainte de l'actuel ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, pour diffamation. Lors d'une conférence de presse, le leader du Pastef avait déclaré que le ministre de la jeunesse de l'époque (2014-2019) avait été épinglé par un rapport de l'IGE (Inspection Générale d'Etat) pour un détournement de près de 30 milliards FCFA destiné au Prodac (Programme des Domaines Agricoles Communautaires).

Le procès a été renvoyé au 30 mars 2023, sur demande des avocats de l'opposant. Si Ousmane Sonko est condamné, il pourrait écoper d'une sanction qui l'empêcherait de participer à toute élection pour les cinq prochaines années. Ce qui l'écarterait de la présidentielle de 2024.

ADVERTISEMENT

Témoin d'un événement? Contactez-nous directement sur nos réseaux sociaux ou via:

Email: temoin@pulse.sn

ADVERTISEMENT