‘Si Sonko ne participe pas à l’élection de 2024…’ (Modou Diagne Fada)

Modou Diagne Fada, ministre des Collectivités territoriales, a partagé ses réflexions sur l'élection présidentielle sénégalaise de 2024 et le rôle d'Ousmane Sonko dans le paysage politique.

Modou Diagne Fada

Modou Diagne Fada était l’invité de l’émission « Jury du dimanche ».

  • Ousmane Sonko et son poids politique

Il est indéniable qu'Ousmane Sonko jouit d'une influence significative dans l'arène politique sénégalaise, comme le reconnaît Modou Diagne Fada. Cette influence s'est révélée lors des élections locales précédentes, où Sonko et ses partisans ont remporté des victoires notables dans diverses communes du Sénégal.

« Ousmane Sonko est supporté par nombre de nos concitoyens. Il pèse sur l’échiquier politique, je l’admets. Parce que s’il ne pesait pas, il n’allait pas gagner la commune de Ziguinchor, ses hommes n’allaient pas gagner d’autres communes du Sénégal, lors des dernières élections locales. La coalition dans laquelle il est membre n’allait pas avoir autant de députés, selon le ministre des Collectivités territoriales », a-t-il reconnu.

  • L’élection présidentielle, un processus inclusif
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Modou Diagne Fada souligne que même si Ousmane Sonko ne participait pas à l'élection présidentielle de 2024, cela ne signifierait pas nécessairement que le processus électoral perdrait son caractère inclusif. Il rappelle que Sonko est avant tout un citoyen sénégalais parmi d'autres et que le pays est encore au début de son processus électoral. La composition finale de la liste des candidats sera déterminée par le Conseil constitutionnel en janvier.

Il a rappelé que 262 candidats à la candidature sont déjà enregistrés, ce qui démontre la diversité des voix politiques. Il souligne que cette diversité est un aspect essentiel de l'élection présidentielle sénégalaise, avec des perspectives variées pour les candidats.

  • Khalifa Sall et Karim Wade

Le ministre évoque également le poids potentiel de la participation de personnalités politiques telles que Khalifa Sall et Karim Wade, qui n'ont pas pu se présenter en 2019. Il suggère que leur présence aurait pu influencer le résultat des élections. Il estime que ces personnalités, ainsi que d'autres anciens Premiers ministres et ministres, pourraient rejoindre la course présidentielle si elles satisfont aux critères de parrainage.

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