La condamnation des agents mises à cause avec sursis par le tribunal de Louga n’a pas empêché l’époux de la défunte Modou Mboup et Maimouna Ba de relancer le dossier. Cette fois-ci des délits plus graves sont visés dans les plaintes des membres de la famille d'Astou Sokhna. Libération dans sa parution du jour est revenu sur les délits visés.
Le médecin-gynécologue, Diodis Boye est visé d’une plainte pour non-assistance à personne en danger par l’époux et la mère de la défunte. Les sages-femmes, Ndeye Khady Lo et Penda Diack et le médecin -gynécologue sont poursuivies pour faux et usage de faux, concernant l’établissement de l’acte de décès.
Le journal renseigne que la liste n’est pas exhaustive. Les nommées Amy Sène, Ndeye Khady Lo et Penda Diack sont visé d’une autre plainte pour homicide involontaire et l’hôpital de Louga est considéré comme le civilement responsable. D'après Libération, le juge d'instruction a pris depuis le 13 Mai dernier une ordonnance.
Pour rappel, Astou Sokhna avait perdu la vie le 1er Avril dernier en attendant vainement une césarienne dans l'hôpital de Louga. Son décès avait suscité sur les réseaux sociaux une vague d'indignations contre les carences du système de santé publique du Sénégal. Quelques semaines après son décès, le directeur de l'hôpital Amadou Sakhir Mbaye a été limogé par le Président de la République Macky Sall.