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Gazée par les forces de l'ordre, un caméra-women atterrit à l'hôpital

Depuis hier (jeudi soir) la presse s'indigne sur le cas de Yacine Thiam. Cette caméra-women a été heurté par un véhicule particulier en voulant échapper aux jets de gaz lacrymogènes de la gendarmerie devant le siège de PRP.
Yacine cadreuse
Yacine cadreuse

La vidéo circule depuis hier sur les réseaux sociaux. La caméra-women du site Témoin Web qui était partie couvrir le point de presse de la coalition Yewwi Askan Wi devant le siège du PRP a été renversée par un véhicule particulier suite à une charge de la gendarmerie. Sur les images, on voit la jeune fille allongée par terre se tordant de douleurs.

D'après les témoins, les forces de l'ordre avaient procédé à des tirs de gaz lacrymogènes pour disperser les journalistes et les leaders de l'opposition qui voulaient faire une déclaration devant le siège de Déthié Fall. C'est en voulant éviter les gaz que l'a cadreuse a eu cet accident violent.

Yacine Thiam a été par la suite amenée à la clinique Khalifa Ababacar Sy avant d'être évacuée à l'hôpital Principal pour une intervention d'urgence. Selon les informations de PressAfrik, la technicienne cadreuse a eu des fractures.

Après cet incident, le Sympics, la CJRS et le président de l'Appel ont apporté leur soutien au patron de Témoin Web pour la prise en charge de leur consœur qui disposait d'un récépissé de dépôt de la carte nationale de presse.

Toutefois, le propriétaire du véhicule qui a pris la fuite après l'accident, "est prié de se présenter à Hôpital Idrissa Pouye pour la suite à réserver à cette affaire", indique Bamba Kassé.

Le cas de Yacine Thiam remet sur la table la question sur les conditions de travail des reporters et cadreurs qui sont souvent exposés aux bavures policières durant les rassemblements et les manifestations interdites.

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