Des chiffres révélés par la cheffe de service de l’Action Éducative en Milieu Ouvert (AEMO) Matou Sougou, en marge de la formation. Face à ces cas de violences, le renforcement du dispositif de protection des enfants victimes d’abus sexuels s'impose.
« Nous voulons mettre en place des outils de coordination, de référencement sur la prise en charge des violences sexuelles des enfants de 0 à 18 ans », annonce Danielle Huege qui ajoute : « qu'au delà de ces enfants victimes de violences, nous allons aussi proposer des outils pour aider les familles de ces enfants. »
Selon sa collègue sénégalaise, le signalement des cas « reste la plus grande difficulté » à surmonter. « La protection sociale est tellement large que seuls les techniciens ne peuvent pas s’en sortir. Je pense qu’on doit faire davantage d’activités communautaires pour remontrer les cas », suggère-t-elle.