Si l’État se dé..responsabilise et observe chacun faire ce qu’il veut, c’est souvent parce que nos dirigeants respectifs, trouvent leur compte dans cette désorganisation presque organisée.
Le Sénégal a une bonne presse. Mais celle-ci n’a pas bonne presse à cause de beaucoup de facteurs. On peut noter un environnement économique, social et politique très peu propice à une presse de qualité.
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La porte ouverte aux brebis galeuses, aux marchands, aux affairistes, aux saltimbanques qui jouent superbement leur rôle. Ils sont les plus visibles et sont même érigés en héros, en exemples.
Ce qui donne l’impression que la presse est nulle, peu cultivée, peu réfléchie. Alors qu’il serait hasardeux de citer les journalistes de référence, jeunes et moins jeunes de ce pays. Souvent, ils préfèrent raser les murs, rester discrets ou abandonner tout simplement ce beau métier pour d’autres aventures plus valorisantes.
Il y a le manque de volonté politique mais aussi, notre responsabilité commune de journalistes qui est engagée. Qu’avons-nous fait ? Que faisons-nous pour changer la donne ? Peut-on continuer à vivre dans le « tape-à-l’oeil » tout en sachant que c’est juste un vernis, un château de cartes qui peut s’écrouler à tout moment ?
Non, il faut des réformes concertées avec tous les acteurs en lieu et place des rafistolages qui ne profitent qu’à une minorité. Malheureusement, beaucoup d’entre nous, se plaisent dans cet informel tout en sachant qu’à moyen terme, nous serons tous morts, si rien n’est fait