Ici, on vit avec Corona

sommes bien à une énième vague de la pandémie de la Covid-19.

Des clients dans un car rapide

.

Enième ? Oui. Nous nous perdons complètement sur le décompte des vagues. Il est massif et macabre. 1942 tests réalisés, 288 nouveaux cas positifs hier, un taux de positivité de 14,83 %. Les choses s'aggravent. A ce rythme, on redoute une saturation de nos si faibles structures sanitaires. Le variant Omicron se propage très rapidement. Sa fulgurance inquiète le monde mais heureusement qu'il n'est pas si dangereux.

Les études scientifiques le confirment. Omicron provoque moins de formes graves de la maladie que le Delta. Autre bonne nouvelle, cette souche s’attaque moins aux poumons. Toutefois, Omicron, selon des études, est plus grave que son ancêtre Alpha. Ici au Sénégal, on apprend manifestement à vivre avec ce danger. On le relativise. Nous sommes très loin de respecter les mesures édictées. Nous sommes si éloignés du stress des premiers jours de la survenue du coronavirus chez nous. Les hommes politiques tiennent leurs rencontres. Les musiciens réussissent le pari de la mobilisation dans leurs concerts respectifs. Les marchés sont bondés. Les transports aussi. Les mosquées refusent du monde. On prie de plus en plus sans masque. On vaque à nos préoccupations tranquillement.

Finalement, on s'en fiche du coronavirus et de ses gesticulations. Tant mieux ou tant pis ? Tout dépend de la manière dont chacun appréhende ce virus insaisissable.

Le virus du terrorisme guette de plus en plus l'Afrique. Au Nigéria, "l'Avant-garde pour la Protection des Musulmans en Afrique noire" plus connu sous le nom d'Ansaru se lie à Aqmi. Un cocktail explosif qui risque de faire encore des drames. Des drames plus redoutables que la Covid-19. Veillons...

ADVERTISEMENT

Témoin d'un événement? Contactez-nous directement sur nos réseaux sociaux ou via:

Email: temoin@pulse.sn

ADVERTISEMENT