D'après L'Observateur, la première tombe profanée est celle d’un étudiant en année de Licence 3, à la faculté de droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Le défunt est décédé lundi dernier, des suites d’une courte maladie. Son inhumation a eu lieu le mercredi 15 mars suivant à 10 heures, aux cimetières de Gadapara. Il a été déterré, une de ses jambes extraites de la tombe, une partie du linceul coupé.
Kolda : des sépultures profanées au cimetière de Gadapara
Une série de profanations mystérieuses de deux tombes secoue le cimetière musulman de Gadapara à Kolda. En deux jours, deux sépultures ont été profanées : le jeudi 16, puis le vendredi 17 mars 2023
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Le lendemain (jeudi), les proches du défunt étudiant qui pleuraient encore leur fils, vont à nouveau être éprouvés par cette autre nouvelle. Hier vendredi, des proches de la famille du défunt étudiant ont choisi d’aller se recueillir sur la tombe du disparu. Alors qu’ils psalmodiaient des prières, ils sont intrigués par une odeur pestilentielle provenant d’une tombe située non loin.
Un groupuscule décide alors d’y voir plus clair. Ils découvrent que cette autre tombe a été profanée. Il s'agit de la dépouille d’une dame femme décédée depuis 2 mois qui a été déterrée et attachée à un arbre avec des branches posées au-dessus du corps en état de putréfaction très avancé. Pire, les auteurs de cet acte ont exhumé la dépouille et l’ont abandonnée une dizaine de mètres plus loin.
En attendant, les déductions et autres commentaires vont bon train dans la capitale du Fouladou. Si certains parlent de «sacrifices sur commande d’hommes politiques», d’autres voient en ces agissements des recommandations de charlatans.
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