Start-up technologiques : Le Sénégal classé 9e pays africain

Une étude de Fintech city index renseigne que le Sénégal se classe à la 9e place au niveau africain pour les start-up.

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Une étude de Fintech city index renseigne que le Sénégal se classe à la 9e place au niveau africain pour les start-up.

Suivant la tendance générale en Afrique, on constate une forte présence des fintech dans le paysage des startups technologiques au Sénégal avec 89 % tandis que les Assurtech ne représentent que 7 % de l’environnement tech sénégalais. C’est ce qui ressort d’une étude couvrant 19 pays dont l’objectif est de mieux connaître le secteur, la maturité de ses écosystèmes, ses défis, et de recenser ses acteurs. Sur le plan global, les fintech se portent bien en Afrique francophone avec un chiffre d’affaires supérieur à un milliard de FCFA. La plupart d’entre elles exercent dans le domaine des paiements et du transfert d’argent (41,5 %). Près de 255 fintech et plus de 185 acteurs de la communauté de l’innovation africaine ont contribué à l’étude, à travers 13 métiers dont beaucoup sont liés aux paiements et transferts d’argent.

Aujourd'hui, l’Afrique demeure une terre fertile pour les fintech. Sa population jeune – 60 % des Africains sont âgés de moins de 25 ans - est « digital native » et représente un fort potentiel pour les services et produits numériques. Les fintech viennent en particulier répondre à plusieurs angles morts, non ou mal servis à ce jour par le secteur bancaire traditionnel, avec un faible taux de bancarisation (19,3 % en 2018), en particulier en contribuant à plus d'inclusivité du système financier.

Cette étude, résultat d’une collaboration entre Africa Fintech Forum, Deloitte Afrique francophone et MicroSave Consulting, souligne aussi les difficultés des start-up africaines dont la principale demeure leur financement. Malgré ce potentiel, les fintech en Afrique sont confrontées à de multiples défis, liés à l’insuffisance d’infrastructures nationales ou régionales, l’inexistence de cadre réglementaire spécifique dans certaines régions, la difficulté de mobiliser des financements ou encore la faible éducation financière des populations.

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