Elle a comparu ce lundi devant le juge des Flagrants de Dakar qui l’a condamnée à deux ans de prison dont 6 mois ferme. Le Cour lui a reproché d’avoir recruté, dans son salon de massage, de jeunes élèves qu’elle a initiées à la prostitution clandestine, informe le journal L’Observateur.
Poursuivie pour proxénétisme, diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs et défauts de carte sanitaire, Maguette Ndiaye a été écrouée à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) pour femmes de Liberté 6, depuis octobre dernier.
Pour pérenniser cette dernière activité délictuelle, Maguette avait remodelé son appartement et aménagé à l'intérieur un espace qu'elle a transformé en salon de massage. En réalité, révélera l'enquête de police, l'espace en question servait de cadre à un lieu de débauche.
Maguette proposait à ses clients des massages érotiques en tout genre qui s'achèvent, pour la plupart du temps, par des rapports sexuels avec les clients. Les débats d'audience révèlent aussi que les offres sont publiées sur Internet et sur le réseau social «Tik-Tok». La prévenue publiait les tarifs accompagnés d'images obscènes, ainsi que se numéros de téléphone.