Le slogan " Ubi Tay, Jang Tay" a failli être faux dans la commune de Joal-Fadiouth. N'eut été l'engagement des jeunes et d'autres volontés, la rentrée scolaire allait être repoussée car les écoles étaient envahies par les eaux pluviales durant la dernière saison des pluies. Pleines d'herbes, les établissements scolaires n'étaient en mesure de recevoir des potaches et leurs enseignants.
Pour faciliter aux élèves et les enseignants dans la commune de Joal-Fadiouth, les jeunes de cette localité se sont engagés en première ligne dans l'évacuation des eaux pluviales et le désherbage.
Des élèves sur le pont reliant Joal à Fadiouth
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Selon le maire de la commune, Aïssatou Sophie Gladima, les jeunes en particulier et quelques bonnes volontés ont prêté mains forte à la commune afin de prendre à bras le corps les maux qui risquent d'anéantir la rentrée scolaire. Ces actions ont permis selon la ministre du Pétrole et des énergies aux écoles d'entamer la nouvelle année scolaire dans les meilleurs conditions.
En effet, les jeunes habitants de l'iles aux coquillages, se sont attaqués au désherbage, à la réfection des tables bancs, à la désinfection et pompage de toutes les écoles. D'autres bonnes volontés ont aussi apporté leur soutiens à la commune annonce la maire. " Des bonnes volontés ont sorti leurs motopompes de leur champ pour les mettre à notre disposition. Au lieu d'aller s'occuper de leur culture, ils nous ont apporté leurs motopompes parce qu'ils donnent une importance capitale à l'éducation des enfants. Aucune école n'a été sous les eaux cette rentrée", a indiqué la première femme maire dans le département de Mbour.
