La région de Dakar, qui arrive en tête, enregistre 6 948 interruptions de grossesse, suivie de Thiès, qui compte 5 390 cas. À Diourbel, classée troisième, 3 704 cas ont été répertoriés. Tandis qu’à Kaolack, il a été constaté 2 673 cas.
Dans la liste des régions qui ont moins de mille cas, figurent Sédhiou (888), Kédougou (632), rapporte Le Soleil.
Au Sénégal, d’après les statistiques fournies précédemment par le Comité de plaidoyer pour l’accès à l’avortement médicalisé en cas de viol et d’inceste, les avortements à risques représentent la cinquième cause de décès maternels et 50% des admissions en urgence dans les maternités de référence. Par ailleurs, avec l’infanticide, l’avortement clandestin constitue 19% des causes d’incarcération des femmes.
D’où la campagne de communication dénommée "Wuyu Wallu", ayant pour slogan « l’avortement médicalisé en cas de viol et d’inceste sauve des vies, parlons-en ! ».