.
Le technicien de 49 quitte les Cœlacanthes après plus de 8 ans de travail et surtout une qualification pour la première fois dans l’histoire des Comores en Coupe d'Afrique des Nations, au Cameroun en 2022.
« Celui qui est affectueusement appelé coach Amir a réussi à faire participer les Comores à une phase finale de compétition internationale après 4 tentatives. Son parcours a été couronné d'une qualification en huitième de finale lors de la 33ème édition de la compétition la plus prestigieuse du continent des hommes à la peau brûlée », peut-on lire dans le communiqué de la FFC, informe RFI.
« La mission a été accomplie »
« Aujourd’hui, si j’ai décidé de quitter ce poste de sélectionneur, c’est qu’il me semble important de ne pas tomber dans le piège de la stricte continuité. Il faut parfois bousculer les lignes et oser le changement pour écrire de nouveaux chapitres. Il ne s’agit pas de "quitter l’aventure" mais en tant que bâtisseur, j’ai la sensation que la mission a été accomplie », a justifié le natif de Marseille, 49 ans, dans un communiqué.
Lors de la dernière CAN, les Comores avaient été éliminés en 8es face au Cameroun dans des conditions ubuesques qui avaient suscité la sympathie du monde entier. En effet, la sélection avait appris deux jours avant le match que douze membres de l’effectif avaient été touchés par le Covid dont certains titulaires, le sélectionneur Amir Abdou et plus problématique les deux gardiens restants, Moyadh Ousseini et Ali Ahamada.
Salim Ben Boina, troisième gardien, s’était blessé lors du tour précédent. Si le jour du match, Ahamada n’était plus positif, la Confédération africaine de football (CAF) refusait toutefois qu’il soit aligné. La tâche était confiée à Chaker Alhadhur, défenseur à l’AC Ajaccio, en Ligue 2.