Selon l’AFP, « Même si l’international algérien a rapidement supprimé cette publication et présenté des excuses, le club a expliqué dans un communiqué avoir fait le choix de ‘prendre immédiatement’ des sanctions, ‘préalables’ à celles que pourraient prendre les instances sportives ou judiciaires, ‘compte tenu de la nature de la publication partagée et de sa gravité’ ».
Le club de football de Ligue 1, OGC Nice, a pris une décision radicale en suspendant son défenseur international algérien, Youcef Atal, « jusqu'à nouvel ordre » à la suite d'une enquête préliminaire pour « apologie du terrorisme ». Cette enquête fait suite à un post sur les réseaux sociaux de Youcef Atal lié au conflit entre Israël et le mouvement palestinien Hamas.
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Après son retour à Nice en provenance de la sélection algérienne, Youcef Atal a été convoqué par les dirigeants du club pour discuter de la situation. Dans leur communiqué, le club a souligné l'importance du comportement de tous ses employés envers les valeurs qu'il défend, affirmant son engagement pour la primauté de la paix sur toute autre considération.
La controverse a éclaté samedi dernier, lorsque Youcef Atal a partagé sur son compte Instagram une vidéo d'un prédicateur. Selon ses détracteurs, ce prédicateur aurait tenu des propos antisémites appelant à la violence. Il convient de noter que la publication a été supprimée par le joueur, et l'Agence France-Presse (AFP) n'a pas pu vérifier de manière indépendante le contenu exact de la vidéo.
Cette affaire a suscité une réaction rapide des autorités locales. Le préfet des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh, et le maire de Nice, Christian Estrosi (Horizons), ont saisi le procureur de Nice, qui a annoncé l'ouverture d'une enquête pour « apologie du terrorisme » et « provocation à la haine ou à la violence à raison d'une religion déterminée ».
De plus, la branche Sud-Est du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a également porté plainte contre le joueur.
Sur le plan sportif, le conseil de l'éthique de la Fédération française de football (FFF) a également été saisi.