C’est une chance inouïe qu’ils peuvent saisir dès ce soir pour écrire, oui récrire leurs noms au proton de l’histoire. En février dernier, ils avaient tellement donné du plaisir avec un parcours presque parfait au Cameroun. Une première coupe d’Afrique des nations arrachée non sans un réel engagement physique mais surtout une intelligence et une subtilité impressionnantes.
Les Lions sont les seuls capables de faire chavirer le Sénégal.
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Aujourd’hui, s’ils battent l’Équateur, ça pourrait être un pas de géant vers quelque chose de grandiose. Dans la jungle de Yaoundé, il y avait surtout l’homme Mané, l’enfant de Bambaly, la générosité, l’humanisme et la foi en bandoulière. Une force inépuisable, véritable locomotive d’une bande de guerriers redoutables. Son comportement lors de la finale du 6 février 2022 contre l’Égypte, résume si bien l’homme. Bravoure, courage, résilience, moral de fer, triomphe modeste.
Notre star est indisponible pour ce mondial mais nous avons encore des talents, les valeurs intrinsèques. Si on y ajoute une certaine rigueur dans l’organisation et la prise en charge des acteurs, si on met de côté les déchets, si on protége nos jambàars contre les forces néfastes, il serait bien possible de répéter l’histoire. Une fabuleuse histoire. C’est en cela que la Fédération sénégalaise de football (Fsf) sous la tutelle d’un ministère des Sports a un défi à relever. Que tout soit prêt.
Le public et le douzième Gaïndé y croient. Tout le monde y croit. Et la somme des compétences, la mobilisation, l’harmonie peuvent bien avoir raison de nos turpitudes qui nous suivaient avant le sacre du Cameroun.