Jugé hier, mercredi 22 novembre 2023 pour diffamation et injures, Kouthia a plaidé non coupable. Face au juge, il a mouillé son ex-femme révélant que c'est cette dernière qui a monté puis publié ces audios dont on lui prête la paternité.
Kouthia a accusé son ex-épouse, qui aurait ourdi un plan pour le détruire. "Mon ex-femme m'a fait chanter en me réclamant de l'argent. Mais quand j'ai refusé, elle a monté des audios qu'elle a envoyés à Amina et Pape Cheikh Diallo. Et j'ai été licencié sans droits", a-t-il déballé.
Sur les raisons de la supposée vengeance de son ex-femme, il ajoute : " dama découvrir ni niarel lawoon, parce que da amoon jëkëru toubab extérieur mootax mu monté audios yi", (c’est quand j’ai découvert qu’elle avait un autre mari blanc qui se trouve à l'étranger qu’elle a monté ces audios). Et lorsque je l'ai surprise en flagrant délit d'adultère avec ce dernier, elle a menacé de me détruire si j'en touchais un mot à sa mère. C'est là que je lui ai dit de publier ce qu'elle voulait puisque je savais qu'elle n'avait rien de compromettant contre moi".
Kouthia de poursuivre : "Amina Poté a entendu des audios dans lesquels je l'aurais traitée de lesbienne. Ces audios ne sont pas de moi. Ces audios ne sont pas authentiques puisqu'ils ont été montés. Ce qu'elle a fait est plus grave parce qu'elle m'a accusé d'avoir tué un autre animateur de la télé, d'avoir fait un harcèlement sexuel. Elle a porté des accusations de meurtre sur ma personne devant des journalistes et c'est ce qui est plus grave". Quand le procureur lui a fait savoir que la voix qu'on entend dans les audios ressemble à la sienne, Kouthia a persisté à dire que c'est un montage.
Le procureur de son côté a requis l'application de la loi contre le prévenu. Après les débats, le juge a fixé le délibéré au 10 janvier 2024.