La Fédération de football libyenne a annoncé samedi, dans un communiqué officiel, la possibilité de son forfait à cause d’une crise financière issue d’un litige interne. Cette dernière, qui espère sans nul doute une totale prise en charge, tente de mettre le Comité d’organisation du Chan devant le fait accompli, tout en sachant que la cérémonie du coup d’envoi, prévue le 13 janvier prochain au nouveau stade de baraki (Nelson Mandela), comportera le match d’ouverture opposant les Fennecs à leurs homologues libyens.
Ce qui risque effectivement de perturber la bonne organisation de cette compétition continentale. La participation du Maroc reste aussi incertaine. Le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, a une fois encore posé des conditions aux autorités algériennes. « L’Equipe nationale représente le Maroc, sa participation à cet évènement, elle l’a eue de droit et comme dans toutes les manifestations sportives, le pays-hôte, dans ce cas l’Algérie, présente tout naturellement des facilités à tous les pays participants », a indiqué Lekjaa.
Et de préciser que «contrairement à ce qu’on a cherché à faire entendre de l’autre côté, nous n’avons à aucun moment demandé à l’Algérie de nous garantir un vol spécial. Nous avons demandé que l’avion qui transportera l’Equipe nationale le 10 janvier prochain dispose de l’autorisation d’atterrir à l’aéroport de Constantine, ville-hôte des matchs de l’Equipe nationale. Et bien évidemment, le transporteur officiel de toutes les équipes nationales est Royal Air Maroc».
A moins de deux semaines du début de la compétition, la question demeure suspendue, les responsables algériens n’ayant toujours pas répondu à la demande de la Frmf.