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Consommateur : ce soin douceur cache un vrai danger ?

Produit phare des routines beauté, le lait démaquillant est souvent perçu comme un geste bien-être du quotidien. Pourtant, une référence vendue en grandes surfaces fait aujourd’hui l’objet d’un rappel national. Un produit pourtant estampillé “douceur” pourrait représenter un risque sanitaire réel, notamment pour les personnes les plus fragiles. Décryptage.
Soin-visage
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Une alerte hygiène sur un produit du quotidien

Le 3 juillet 2025, Carrefour a déclenché une procédure de rappel volontaire concernant un lait démaquillant de sa gamme Carrefour Soft, “à l’extrait de fleurs de camomille”. Commercialisé entre le 5 février et le 19 juin 2025 sur l’ensemble du territoire français, ce cosmétique a été distribué dans les enseignes Carrefour et Match. Le lot concerné (GTIN 3560071324988) se reconnaît par un numéro débutant par 5022112 ou 5022121, visible à l’arrière du flacon, à proximité du code-barres.

Un risque invisible mais préoccupant

Consommateur : ce soin douceur cache un vrai danger ?

La raison du rappel : une contamination microbiologique par la bactérie Burkholderia. Cette bactérie peut causer des infections sérieuses, en particulier chez les personnes immunodéprimées ou atteintes de mucoviscidose. Le lait démaquillant étant un produit sans rinçage utilisé directement sur le visage, une zone sensible le risque est d’autant plus important. Les autorités recommandent formellement de :

  • ne plus utiliser le produit ;

  • le rapporter en point de vente pour remboursement ;

  • contacter le service consommateurs de Carrefour en cas de doute.

La procédure de rappel court jusqu’au 27 septembre 2025.

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Consommateur : ce soin douceur cache un vrai danger ?

Beauté et santé : vigilance sur les produits “naturels”

Ironie du sort, ce lait démaquillant mettait en avant un extrait végétal, la camomille reconnu pour ses propriétés apaisantes. Pourtant, un ingrédient naturel ne garantit pas l’innocuité du produit final. Ce rappel rappelle que même les soins dits “doux” doivent être formulés, conservés et contrôlés avec rigueur. La bactérie en cause, Burkholderia, est particulièrement résistante et peut proliférer dans les environnements aqueux, comme les cosmétiques liquides.

Enfin, ce rappel souligne l’importance de lire les étiquettes, vérifier les lots et rester informé via des plateformes comme RappelConso, même pour des produits aussi courants que le démaquillant.

SOURCE : PasseportSanté

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