Vous vous sentez "moins bien" sans raison
Vous avez passé 15 minutes sur Instagram ou TikTok et, sans savoir pourquoi, vous vous sentez un peu irritable, vide ou triste ? Ce malaise diffus peut venir de la surcharge de contenus que votre cerveau a absorbés, souvent sans pause. L’œil et l’esprit stimulés en continu peuvent entraîner fatigue mentale, anxiété ou une baisse de l’humeur.
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Vous vous comparez (même sans vous en rendre compte)
"Elle a un corps parfait", "Ils voyagent tout le temps", "Pourquoi pas moi ?"… Ces pensées surgissent vite, même si on sait que les réseaux ne montrent qu’une version idéalisée de la réalité. Ce phénomène de comparaison sociale passive, documenté par plusieurs études, peut alimenter un sentiment d’insuffisance ou de frustration, sans qu’on en soit toujours conscient.
Vous avez du mal à vous concentrer
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Si vous sentez que votre attention se disperse plus vite, ou que vous ouvrez votre téléphone par automatisme dès qu’un silence se fait, il est possible que votre usage des réseaux impacte votre capacité de concentration. Un usage intensif peut fragmenter l’attention et réduire la tolérance à l’ennui, ce qui affecte indirectement le moral.
Vous avez du mal à dormir
La lumière bleue, mais aussi l’hyperstimulation mentale liée aux contenus vus juste avant de dormir, peuvent perturber l’endormissement. Même en "scrollant pour se détendre", le cerveau reste en alerte. Résultat : un sommeil moins réparateur, qui agit directement sur l’humeur du lendemain.
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Vous culpabilisez de "perdre du temps"
« Je voulais juste jeter un œil… et j’ai passé 45 minutes à regarder des vidéos de gens que je ne connais pas ! » Si cette phrase vous est familière, c’est peut-être un signe. Le temps passé sans intention réelle peut entraîner une forme de culpabilité, qui pèse à la longue sur l’estime de soi.
Ainsi, les réseaux sociaux ne sont pas à bannir, mais à apprivoiser. Prendre conscience de leur impact réel permet de mieux poser ses limites. Écoutez ces signaux : ils sont là pour vous protéger.
SOURCE : PasseportSanté