La preuve par les chiffres ! D’après les statistiques du journal Le Témoin, ces 45 derniers jours, soit un mois et demi, 55 divorces (plus d'un divorce par jour) auraient été enregistrés au sein de la communauté libanaise. !
Un chiffre record ! Chez les Sénégalais, un couple sur trois se sépare avant la cinquième année de mariage. Parmi les causes, l’absence déclarée d’un des époux, l’adultère, le défaut d’entretien ou les mauvais traitements.
A ce rythme, il n’y aura bientôt plus de couples libanais mariés… Sauf, pour les femmes « libanaises », à accepter d’être « niarels » ou « niétels » chez les Sénégalais de souche…
A signaler que le divorce est devenu très fréquente dans les pays arabes. D'après une étude réalisée par le Centre d'information et d'aide à la décision du Cabinet égyptien, le Koweït, l'Égypte, la Jordanie et le Qatar sont les quatre pays du monde arabe où le taux de divorce est le plus élevé, soit 48 % de l'ensemble des mariages au Koweït, 40 % en Égypte, 37,2 % en Jordanie et 37 % au Qatar. Le Liban et les Émirats arabes unis suivent avec 34 %.
Au pays du Cèdre (le Libanà, où cohabitent 18 communautés religieuses, le statut personnel civil n'existe pas. Les affaires familiales ne relèvent pas de l'Etat, mais des tribunaux ecclésiastiques. Pour se marier, enregistrer leurs enfants, adopter, hériter ou encore divorcer, les Libanais dépendent des textes sacrés de leur religion.
En moyenne, une annulation de mariage dure plusieurs années et coûte entre 4 500 et 18 000 euros aux chrétiens, contre quelques minutes de formalités et une poignée d'euros aux musulmans.